UNE HISTOIRE DE FOU
SECONDE GUERRE MONDIALE
ARMENIE
Réalisateur : Robert GUEDIGUIAN
Réalisé en : 2015
Durée : 2h14
SECONDE GUERRE MONDIALE
ARMENIE
Réalisateur : Robert GUEDIGUIAN
Réalisé en : 2015
Durée : 2h14
Berlin 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20ème siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte. Soixante ans plus tard, Aram, jeune marseillais d’origine arménienne, fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Un jeune cycliste qui passait là par hasard, Gilles Tessier, est gravement blessé.
Aram, en fuite, rejoint l’armée de libération de l’Arménie à Beyrouth, foyer de la révolution internationale dans les années 80. Avec ses camarades, jeunes arméniens du monde entier, il pense qu’il faut recourir à la lutte armée pour que le génocide soit reconnu et que la terre de leurs grands-parents leur soit rendue.
Gilles, qui a perdu l’usage de ses jambes dans l’attentat, voit sa vie brisée. Il ne savait même pas que l’Arménie existait lorsqu’Anouch, la mère d’Aram, fait irruption dans sa chambre d’hôpital : elle vient demander pardon au nom du peuple arménien et lui avoue que c’est son propre fils qui a posé la bombe.
Pendant que Gilles cherche à comprendre à Paris, Anouch devient folle de douleur à Marseille et Aram entre en dissidence à Beyrouth… jusqu’au jour où il accepte de rencontrer sa victime pour en faire son porte parole.
Quelques éléments historiques véridiques dans le film :
L'attentat de Madrid : Le film est basé sur l'histoire vraie de José Antonio Gurriarán, un journaliste espagnol qui a été blessé et partiellement paralysé par un attentat à la bombe perpétré par l'Armée Secrète Arménienne pour la Libération de l'Arménie (ASALA) à Madrid en 1981.
Le contexte historique : Le film aborde les répercussions du génocide arménien et les actions militantes de l'ASALA dans les années 1980, ce qui est historiquement exact.
Soghomon Tehlirian : Le film commence par une reconstitution du procès de Soghomon Tehlirian, qui a assassiné Talaat Pacha, l'un des principaux responsables du génocide arménien. Tehlirian a été acquitté par un jury allemand en 1921.
Et quelques libertés assumées :
Les interactions personnelles : Les dialogues et les interactions entre les personnages sont largement fictifs et servent à renforcer le drame narratif.
Les motivations des personnages : Le film dramatise et simplifie les motivations des personnages pour des raisons narratives. Par exemple, les motivations des militants de l'ASALA sont présentées de manière plus unidimensionnelle.
Les événements spécifiques : Certains événements et détails de l'histoire sont modifiés ou exagérés pour renforcer l'impact émotionnel et dramatique du film.